Dans cette vidéo, extraite de la formation en ligne de self défense « Études Martiales : Défenses contre plusieurs agresseurs », découvrez la technique du « flipper » pour faire « rebondir » vos frappes lorsque vous êtes face à 2 agresseurs.
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« Bing bing bing »
Vous savez ce que c’est qu’un flipper ? « Bing bing bing » cela rebondit, dans l’idée. Mais c’est un exemple si on ne travaille que les mains.
« Vous avez vu, j’ajuste les agresseurs, cela ne se fait pas dans la rue cela… ». Durant cet exercice, vous remarquerez que j’ajuste mes partenaires à la longueur de mes bras afin d’ajuster au mieux mes frappes, mais n’oubliez pas que dans la rue, ceci est impensable et impossible : il faudra faire avec les moyens du bord !
Dans l’idée, c’est comme si vous alliez « plonger » à chacune de vos frappes.
« Le plus facile, c’est de faire mal »
Par exemple, si je vous dis « vas-y, rebondis », rebondir devient facile mais comme nous avons peur de blesser, on se verrouille la technique, on est gêné, et de ce fait, on se dit « je ne pratique pas bien », mais cette réaction est normale car on ne veut pas blesser.
Aussi, si je vous dis « tu vois à peu près où est sa tête ? Envoie, fort, n’importe quoi, le poing… » c’est plus « facile ». Dans ce cas-là, il va falloir viser et contrôler donc cela peut être frappe à la gorge, au visage, parties génitales… – choisissez ce que vous voulez. Mais il ne faut pas que vous frappez vos agresseurs l’un après l’autre, cela doit être en simultané : un coup l’un puis l’autre, etc… « Bing bing bing bing »
Le résultat sera certainement très brouillon mais peu importe parce que vous n’aurez pas le temps de faire des frappes propres, comme si vous exécutiez un kata, par exemple. Vous avez pigé le système ?
Nous sommes là dans le cadre d’un exercice. Positionnés de part et d’autre, vous allez essayé de toucher vos partenaires avec vos bras et d’atteindre vos cibles, un coup l’un, un coup l’autre. Vous pouvez également frapper en simultané. N’oubliez pas qu’il y a « tanné »…
Prenez le plus faible
Dans l’idée et si possible, quand viendra le moment de vous enfuir, prenez le plus faible ! En effet, ce serait bête d’avoir « vaincu » vos agresseurs pour, au final, se retrouver devant un molosse de deux mètres de haut… « Oh pardon Monsieur… » donc prenez celui qui vous semble « à votre portée » et le moins dangereux.
Autre exemple. S’ils sont armés, que ce soit un bâton, un couteau ou bien même les deux, prenez celui qui aura la lame la moins dangereuse. C’est une situation très compliquée, mais à tenter quelque chose, essayez d’abord de maîtriser l’agresseur au couteau et terminez avec celui au bâton, à la rigueur… Tout ceci est un exemple. Cela relève de la réflexion (un minimum) or, dans la rue, vous n’aurez probablement pas le temps pour.
« Vous partez comme cela ». Vous êtes de dos, face à votre partenaire de gauche. Vous n’êtes pas obligés de frapper 20 fois avant de prendre la fuite. Le plus important : contrôlez ! « Vous n’avez qu’une pièce dans le flipper » donc vous tapez une fois et vous partez; Et quand vous partez, essayez de faire tomber la personne et fuyez !