Le low kick est un coup de pied circulaire donné au niveau de la cuisse ou de la rotule. Il peut être effectué de plusieurs manières : en « fouetté » (percussion sèche avec retour rapide), en « traversant » (on ne cherche pas à percuter mais à traverser la jambe en force, comme si l’on voulait emporter les deux jambes dans la frappe), ou encore en « tranchant » (on cherche à « découper » la cuisse en exerçant une pression du tibia contre la cuisse vers un angle descendant, en direction du sol et en diagonale).
Chaque méthode d’exécution a son intérêt. Dans tous les cas, il s’agit d’un coup de pied très efficace qui peut donner un net avantage à l’attaquant si le coup est porté.
Vu que c’est un coup de pied qui est généralement exécuté par des individus ayant une expérience du combat, il faut être extrêmement méfiant vis-à-vis de l’agresseur et savoir analyser si l’affrontement est la meilleure option.
Dans le pire des cas, si vous n’avez pas de choix… Voici quelques pistes à pratiquer pour contrer cette technique.
Table des matières
Défense par l’esquive
La première défense, et de loin la plus efficace, consiste tout simplement à esquiver le low kick, par un mouvement de retrait arrière.
Plus facile à dire qu’à faire ! Le low kick est un coup de pied assez rapide, il faut donc avoir un très bon coup d’oeil pour anticiper ce coup.
Il s’agit néanmoins de la meilleure option si vous êtes assez affûté, car il est préférable de ne pas avoir à encaisser un tel impact, qui risque fortement de vous tétaniser la jambe.
De manière générale, l’esquive est d’ailleurs systématiquement la meilleure option.
En général, il faut être à une certaine distance pour voir venir ce coup et avoir le temps d’esquiver. À très courte distance, cela pour ainsi dire impossible et il vaut mieux peut-être mieux au contraire casser la distance en rentrant sur l’agresseur (avec une percussion !), pour que le coup ait moins d’amplitude et donc de puissance.
Après l’esquive en arrière, il est indispensable d’enchaîner sur une technique, de préférence en « rebondissant » par un coup à la rotule ou dans le creux poplité afin d’endommager le membre, avec lequel l’agresseur semble à l’aise.
Défense par l’attaque
La seconde défense est très simple et bourrine : Dès que l’agresseur bouge, vous attaquez.
Ainsi, peu importe la nature du mouvement, vous cassez l’attaque par une attaque (principe du Sen no Sen en Karaté).
Cela nécessite aussi un bon coup d’oeil, mais suppose également que le combat soit déjà engagé.
En effet si vous n’êtes pas clairement dans une situation d’agression, les mouvements du potentiel agresseur peuvent être ambiguë.
Pour se représenter cela, imaginez un individu bourru qui s’avance vers vous l’air apparemment menaçant, tends vers vous le téléphone que vous avez fait tombé quelques mètres avant… Mais que vous interpréter mal ce geste et lui défoncez les parties génitales.
Ce n’est pas forcément la meilleure manière de le remercier de son civisme !
Si vous avez le coup d’oeil suffisant pour voir venir le coup, il est préférable d’esquiver, à conditions égales.
Défense en blocage
Enfin, la dernière défense consiste à bloquer le coup et le renvoyer par un mouvement de poussée.
C’est l’option la moins confortable pour vous, car vous allez devoir encaisser un impact très rude.
Pour atténuer le choc, il ne faut donc pas percuter tibia contre tibia, mais essayer d’absorber le coup avec le bas du tibia, avant de le repousser vers l’extérieur.
Quelle que soit la situation, cette défense devra s’exécuter avec votre jambe avant (qui est, quoi qu’il arrive, votre jambe la plus proche du coup et donc la plus rapidement mobilisable).
Enfin, terminez bien entendu par un enchaînement, frappe en bas/frappe en haut notamment.