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[COUP DE GUEULE] Mon enseignement évolue, je vous explique tout !

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ATTENTION ! Pour dissiper d'emblée tout malentendus, le club Shin Gi Tai Do de La Ciotat ferme définitivement ses portes MAIS je n'arrête pas ma carrière martiale, bien au contraire !
DONC, les vidéos continuent sur youtube, de même que l'animation des réseaux sociaux, les stages, les cours particuliers, les formations en ligne, etc...
Cet article vous expliquera en détail les raisons de la fermeture du CLUB, ni plus ni moins !

Bonjour à tous ! Article un peu spécial aujourd’hui, où je vais comme promis vous expliquer pourquoi j’ai pris la décision de fermer définitivement mon club de self-défense, que j’ai monté il y a à peu près 7 ans sur la ville de La Ciotat.

Je m’exprimerai à cœur ouvert dans cet article, sans filtres, et m’excuse donc d’avance pour les oreilles sensibles si elles se sentent heurtées par ce que je vais dire.

Il était une fois… Un club

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, laissez-moi faire un petit retour en arrière pour vous expliquer un peu tout ce que représentait ce club à mes yeux.

Ce club, c’est le Shin Gi Tai Do La Ciotat, fondé en Janvier 2012, juste après m’être installé dans la région PACA.

Au départ, seule une petite section de Karaté de rue pour les enfants était en place; nous n’étions même pas une dizaine, mais d’années en années le club s’est étoffé, suite à quoi j’ai pu mettre en place, au fur et à mesure de mes formations, de nouvelles sections comme par exemple le Karaté de rue pour ados/adultes, le Krav Maga, le Penchak Silat ou encore le Baby Karaté pour les tout petits, de 4 à 6 ans.

Au total ce club a permis de former plus de 1000 élèves, au travers des différentes sections, d’années en années.


Comme vous le savez peut-être j’habitais auparavant sur Toulouse, où je fus tout d’abord assistant dans un club d’une cinquantaine d’élèves, puis par la suite enseignant dans mon propre club, le Bushikan Toulouse, au cœur même de Toulouse.
En comparaison, le Shin Gi Tai Do a vraiment été LE plus gros club que j’ai jamais eu, puisque l’on a atteint, dans certaines saisons, plus de 170 adhérents.

Durant toutes ces années j’ai pu compter sur l’aide précieuse de ma famille pour m’aider à diriger les cours : Mon père Gilbert, qui était président du club, ainsi que ma mère, m’aidaient à développer les cours de Karaté de rue pour les enfants et le Baby Karaté ; mon frère m’aidait à développer les sections Krav Maga et Penchak Silat jusqu’à ce que des problèmes de santé l’empêchent de pratiquer ; ma sœur, qui dirigeait pendant un temps la section Krav Maga pour les femmes ; mon épouse, qui m’aidait au niveau de la gestion administrative, puisqu’elle était à tour de rôle trésorière et secrétaire du club.
Bref ! Le Shin Gi Tai Do La Ciotat, c’était vraiment une aventure familiale !

Un rêve devenu réalité

Depuis tout petit, j’ai toujours voulu vivre pleinement de ma passion ! C’est un rêve de gosse comme on dit !

Mon parcours martial a été assez mouvementé, et j’ai dû passer par beaucoup d’épreuves pour obtenir tous mes diplômes d’enseignant, ainsi que mes différents grades (le plus haut grade que j’ai actuellement est le 5ème Dan de Krav Maga ; j’en suis d’autant plus fier que ce dernier fut un véritable challenge à surmonter).

J’ai parcouru des milliers de kilomètres pour me former avec de très grands experts, comme par exemple Fred Mastro en Mastro Defence System, Franck Ropers en Penchak Silat, Alain Formaggio en Krav Maga ou encore Itay Gil en Protect Krav Maga.

Tout ça représentait des dizaines de milliers d’euros d’investissement (peu de personnes ont vraiment compris ce que cela pouvait représenter, d’ailleurs).
Cela dit je n’ai jamais hésité à investir en moi-même ; je n’ai que 33 ans à l’heure où je fais cet article, mais les arts martiaux et la self-défense, c’est vraiment toute ma vie, ma passion !
J’ai donc investi énormément dans cette passion, j’ai fait énormément de sacrifices pour toujours essayer de faire évoluer mon savoir, dans le but de le retransmettre à mes élèves.

Comme vous l’aurez compris, les arts martiaux sont vraiment au cœur de ma vie, il n’y a pas un jour où je ne pense pas aux arts martiaux et à la self-défense !

Difficile de décrire avec des mots à quel point ma vie a été forgé par cette passion. J’ai commencé à pratiquer à l’âge de 7 ans, j’ai commencé à enseigner alors que j’étais adolescent, à 16 ans…
À ce stade là je ne peux même plus parler de passion, j’ai développé vraiment une véritable obsession pour ce monde-là… C’est devenu un mode de vie pour moi !

Lorsque j’ai emménagé en région PACA en 2011 pour suivre ma famille (puisque comme je vous ai dit j’habitais avant cela à côté de Toulouse, dans une petite ville, Auterive pour ceux qui connaissent), quelque chose s’est produit…

Il faut savoir que, comme je vous ai dit, j’avais un club à Toulouse, et que j’ai dû fermer ce club.
Ce déménagement a donc vraiment été un retour à zéro pour moi, à plusieurs niveaux.

Pour vous dire la vérité, j’ai vraiment très mal vécu ce déménagement, du fait de ce retour à zéro, de ce saut dans l’inconnu.
Pour ne rien vous cacher, j’ai fait une dépression pendant cette période. J’avais la sensation (puisque je n’avais plus de club, je ne pouvais plus enseigner, bref gros retour à zéro…), l’impression, de n’être plus personne, de m’être en quelque sorte perdu moi-même !
C’est donc vous dire à quel point enseigner me tient à cœur. Cette rupture avec mon club de Toulouse a vraiment été un choc rude. D’enseignant solidement établi, je redevenais un inconnu en territoire inconnu, avec tout à reprendre du début

Bref ! Des années plus tard, après ces longues périodes difficiles, petit à petit et à force de travail acharné, j’ai pu réaliser mon rêve, enfin, mon rêve d’enfant, en parvenant à être embauché en CDI dans mon propre club !
J’ai créé mon emploi, en partant de zéro, et j’ai donc pu commencer à vivre de ma passion !
Mon bonheur était à son comble, vous l’aurez compris.
Pour tout dire, il est d’ailleurs assez rare dans le milieu des arts martiaux de trouver des gens qui arrivent à vivre de leur passion… C’est un peu le graal des enseignants !

Me concernant donc, je suis très heureux et très fier d’avoir pu réussir à être embauché dans mon propre club en CDI et avoir ainsi gagné ma vie grâce aux cours que je dispensais dans ce club !

Vous allez donc sûrement me dire « Alexandre, depuis tout petit tu nous dit que tu voulais vivre de ta passion, tu arrive à vivre de ta passion, tu es en CDI, tu développe tes cours, tu es heureux il fait beau, tout va bien ! Pourquoi tu ferme ton club ? ».

Il est donc maintenant temps d’en venir au sujet de cet article, et je vais vous expliquer en détail les 3 principales raisons qui m’ont poussées à fermer de mon plein gré, et donc définitivement, mon club Shin Gi Tai Do La Ciotat.

Les raisons de la rupture

Ma situation personnelle évolue

La première raison est toute simple : J’ai décidé de déménager.
Cela dit, je ne vais pas habiter très loin du club puisque je m’installe dans le département d’à-côté (le Var), à une trentaine de kilomètres environ du club.

Comme on dit, « quand on veut on peut », donc si je le voulais vraiment il m’aurait été possible de continuer à assurer les cours dans le club (même si cela aurait tout de même nécessité des frais de route assez conséquents).

En toute honnêteté j’aurai toutefois pu continuer les cours, effectivement, et si j’ai donc pris la décision de ne plus le faire c’est que cela vient de quelque chose de beaucoup plus profond.

Les difficultés liées à la gestion du club

La deuxième raison réside, comme vous pouvez peut-être l’imaginer, dans la gestion d’un club de 170 élèves, ce qui nécessite vraiment une énorme implication en terme de temps, de motivation, d’énergie… Et qui génère bien entendu une certaine fatigue.

À une époque le bénévolat « courait les rues ».
Les bénévoles, nombreux, donnaient de leur temps pour aider les associations, sportives ou autres, mais les choses ont bien changées…
Tout ce que je vous dit n’engage bien entendu que moi, je ne vous partage ni plus ni moins que mon expérience personnelle des choses, et vous êtes tout à fait en droit d’avoir des avis contraires.
Toujours est-il que cela fait maintenant 17 ans que je suis dans le milieu associatif, et je constate que le bénévolat, de nos jours, est devenu un luxe pour les associations ; or avoir une équipe de bénévoles est une obligation pour un club de cette taille-là.
Nous avons heureusement eu quelque rares personnes pour nous épauler, et je les remercient naturellement de leur aide précieuse, mais ça n’a malheureusement jamais duré sur la longueur.

Ce fut donc chaque années un éternel recommencement. Il fallait trouver une équipe, former à nouveau les personnes, etc… Cela devenait vraiment quelque chose de difficile à gérer, et ce qu’il se passe quand une association n’a pas de bénévoles, c’est qu’on fait tout soi-même !

C’est vraiment, comme on dit, quelque chose d’énergivore, quelque chose qui vous bouffe votre énergie.
Le système associatif ne me correspondait donc plus du tout, en raison de cette lourdeur.

Je ne devais pas simplement assurer les cours et les stages, il fallait aussi que je gère le site Internet, que je gère les pages facebook, le tournage et le montage des vidéos promotionnelles pour le club, il fallait faire des flyers, il fallait faire les assemblées générales, gérer les inscriptions, faire les adhésions et les licences dans les différentes fédérations, bref la liste est longue… Et loin d’être exhaustive !

Les gens ne s’imaginent probablement pas ce que cela peut représenter de gérer un club avec autant d’adhérents.

Cela dit, si encore j’avais des retours proportionnels à l’investissement, en terme de temps, que j’ai mis dans mon club… !
Mais non, ça ne s’est malheureusement pas du tout passé comme ça, loin de là.

Une nouvelle race d’élèves

J’en viens donc maintenant à la troisième et principale raison ayant motivée mon choix de fermer définitivement mon club.

Comme je vous l’ai dit j’enseigne les arts martiaux depuis 2002. Et au départ, ce qui m’a poussé à devenir enseignant, ce pour quoi je voulais faire ce job-là était, au-delà bien sûr de l’aspect « apprendre aux gens à se défendre », la connexion entre les gens, ce côté « associatif » justement ! Ce côté « on se retrouve et on partage une passion commune, et on progresse tous ensembles » !

J’apprenais aux élèves à se défendre, je partageais des techniques, des concepts, et eux me rendaient en retour ce respect, ce soutiens…
J’avais comme on dit des yeux qui pétillent en face de moi, à l’époque, et c’est en partie ça qui m’a poussé à devenir enseignant, c’était l’épanouissement et la prospérité mutuelle, si vous préférez.
On partageait les mêmes valeurs, on étaient sur la même longueur d’onde.

Les professeurs qui enseignent encore aux enfants ne courent plus vraiment les rues. Cela nécessite beaucoup de patience, et c’est vraiment une partie du métier qui est assez difficile.
Cela dit je reste très fier d’avoir pu contribuer, modestement évidemment, à cette nouvelle génération en leur inculquant, je l’espère en tout cas, de bonnes valeurs.

Au travers des nombreuses années où j’ai enseigné aux enfants, j’ai eu quelques cas difficiles auxquels j’ai permis, par exemple, de ne pas sombrer dans la délinquance
Quoi de plus gratifiant pour un enseignant que de pouvoir, au-delà de la transmission d’un savoir, aider véritablement une personne à se sortir d’une situation difficile ?

Pour toutes ces raisons, enseigner me prend toujours autant aux tripes !
Mais tout passionné que l’on puisse être, on ne peut pas non plus se voiler la face sur certains aspects, sur l’évolution des moeurs
Pour la faire courte, l’époque a changé, du moins c’est mon opinion, c’est ce que j’ai ressenti à titre personnel dans mon club ; l’époque a changé, les mentalités ont changées… Et cela ne me convient plus du tout.

Des élèves démotivés

Il était une fois…
Une époque pas si lointaine où j’avais ce sentiment d’être utile, de vraiment aider les personnes au plus profond de leur être. J’ai par exemple eu l’honneur de pouvoir aider des personnes, notamment des femmes, qui ont été victimes d’agressions et qui ont petit à petit réussies à reprendre confiance en elles et à ne plus se voir comme des victimes.
Voilà vraiment ce que représente l’enseignement pour moi, et non pas simplement « il t’attaque comme ça, tu fais un blocage », les choses vont bien au-delà de cet aspect, et c’est ainsi que je me voyais enseigner, c’est comme ça que je ressentais les choses.
Malheureusement comme je vous ai les choses évoluent… Les comportements ont changés, et je vais essayer tant bien que mal de vous expliquer l’évolution des élèves, pour que vous compreniez un petit peu mieux ce qui m’a gêné dans tout ça.

Abordons par exemple la question de l’assiduité.

Je le répète, mais ce que je partage ne concerne que ma propre expérience, et tant mieux si les choses ne se passe pas comme pareil ailleurs. Cela dit, d’après ce que j’ai pu entendre et avec les discussions que j’ai eu avec des collègues qui tiennent des clubs de self-défense, c’est un phénomène assez général, qui est donc en train de se propager

L’assiduité des élèves… Ce n’est plus du tout comme avant ! La majorité des élèves ne sont plus assidus en cours, et il y en a très peu finalement qui se réinscrivent l’année d’après.
En tant qu’enseignant, c’était toujours une petite déception pour moi, parce que ça donnait un sentiment de travail inachevé, de recommencement éternel (puisque chaque années il fallait recommencer les mêmes explications de base)…

Par exemple, pour vous donner une idée, je n’ai formé en 7 ans qu’une seule personne jusqu’à la ceinture noire, en Krav Maga !
Tous les autres ont abandonné, ils ont arrêté en cours de route.
J’ai eu énormément d’élèves qui étaient ceinture marron, ceinture bleue, etc…
Et bien du jour au lendemain, plus de nouvelles ! C’est-à-dire qu’il n’y avait même pas un petit texto, juste pour me prévenir, « salut Alex, excuse-moi ce soir je ne pourrai pas être là ».
Voilà bien quelque chose qui m’a gonflé au plus haut point (je vous ai prévenu, je parle sans filtres !)…

Bien entendu, les raisons de vos absences ne me regardent pas !
Dans le temps, j’avais un professeur qui était à la limite du harcèlement : « pourquoi tu viens pas ! Et machin ! Tu me feras une photocopie de ton entorse du genou ! », juste pour savoir pourquoi je n’étais pas là, savoir si je mentais pas.

Bref, je n’en suis pas là ! Tout ce que je demande c’est de me prévenir ! Le minimum !
Mais bien entendu, très peu faisaient cette démarche…
Quel constat tirer de tout ça ? On est emmené à nouer des liens avec les gens jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, sans prévenir, du jour au lendemain !
Certes c’est la vie, c’est comme ça rien n’est éternel, ce que je critique ici c’est surtout la façon de faire les choses, cet incivisme !

Je sais qu’il y en a qui peuvent se dire « Oulala, il est susceptible »…
Vous pouvez dire ce que vous voulez ! Je suis dans l’émotionnel, dans le côté feeling, le côté relation avec les gens, et… Quand vous formez quelqu’un pendant un an, deux ans, cinq ans… Et que du jour au lendemain ces mêmes personnes se font la malle sans même un simple « au revoir », je suis désolé mais c’est une façon de faire qui ne me plaît pas !

On va maintenant parler de l’engagement des élèves. Quand je dis l’engagement, c’est l’implication, si vous préférez.
Il faut savoir qu’il y a beaucoup d’élèves qui abandonnent au moindre échec de nos jours.
On peut penser bien sûr aux enfants (d’un côté, c’est aussi mon rôle de leur expliquer que la vie est faite d’échecs et qu’il va falloir surmonter ça, sinon ils vont sombrer toute leurs vies), mais dans les faits c’est un phénomène qui touche aussi les ados et pire, les adultes !

Il y a en effet énormément d’adultes qui abandonnent à la moindre contrariété !
Pêle-mêle, « j’ai échoué le passage de grade, j’arrête mes cours ! », « le professeur m’a fait une réflexion parce que ma technique était pas bien, j’arrête les cours ! », ou encore plus déplorable, « il y a trop de contact dans cette discipline ».
J’estime pratiquer la self-défense de façon réaliste, mais pas comme des bourrins ! Le but n’est pas que les gens ressortent avec une jambe pétée, des bleus, une dent toute pétée, … Bref, ce n’est pas le but !
Je dis ça sur le ton de la rigolade mais il y a effectivement des clubs comme ça, où s’ils ne ressortent pas avec des bleus ils ne sont pas content, ils n’ont pas l’impression d’avoir travaillé !

Chacun fait ce qu’il veut, je ne critique pas, c’est une simple constatation.

Malgré ça, il y a quand même des élèves un petit peu « douillets »…
Pas de problème, chacun est comme il est ! Mais, il y en a un peu trop ! Il y en a beaucoup ! Il y en a qui veulent apprendre à se défendre sans jamais se prendre le moindre coup !
En bref, au moindre échec, au moindre obstacle, et bien les gens abandonnent ! Ils se démotivent vite et ils abandonnent…

Et « y’a trop de contact » par-ci, et « les échauffements sont trop durs » par-là, « ah bah le partenaire il transpire trop c’est pas agréable » (je vous jure que c’est vrai, j’ai entendu ce genre d’excuses !)…

En tant que professeur, du moins dans mon club, mon rôle était en quelque sorte de transformer de la guimauve en guerriers !
Je suis désolé si ça choque mais je ne vois pas comment mieux décrire les choses, je devais transformer des Bisounours en warriors ! C’était l’esprit.

Ne vous inquiétez pas je vais vous parler des bons élèves un peu plus tard, je me concentre surtout sur les mauvais ici puisque c’est le but de l’article, vous expliquer pourquoi j’ai eu ce ras-le-bol général ; c’est notamment dû à ce genre d’élèves-là, même s’ils n’étaient pas extrêmement nombreux !

Bien entendu, le phénomène touchait malheureusement aussi les enfants !

Messieurs-dames les parents d’élèves, j’adore vos enfants ! Il n’y a pas de problèmes à ce niveau (sauf certains que j’ai vraiment dû calmer parce qu’il y avait des gros problèmes de comportements), mais je constate qu’en général de nos jours on pardonne tout aux enfants.
On entend souvent dire « mais ce sont des enfants ! », comme si cela justifiait tous les travers ; et bien moi non, je ne tolère pas tout d’un enfant, et l’âge n’excuse pas tout ni ne leur permet certaines choses, comme de manquer de respect à d’autres enfants ou de manquer de respect à des adultes.

Des jeunes déconnectés ?

Les choses ont donc évolué, les choses ont changé, et pas forcément dans le bon sens…

Beaucoup d’enfants sont devenus très bons pour jouer aux jeux vidéos.
Il n’y a aucun mal à jouer à des jeux, en soi ! Moi-même il m’arrive de dézinguer quelques zombis, histoire de décompresser !
Ce que je veux dire par là en revanche, c’est que la jeunesse d’aujourd’hui est en train de devenir une jeunesse numérique, vu comment je perçois les choses !
Très investie dans les jeux vidéos, les réseaux sociaux et autres médias, et très peu concernée par les activités physiques, dans la connaissance de leurs corps ou dans le développement intellectuel et cognitif.

Je met bien sûr de côté les élèves en difficulté qui étaient dyslexiques, dysphasiques, et que l’on a essayé de prendre en charge. J’ai même eu l’occasion de m’occuper d’élèves autistes (un autisme léger, bien sûr), même si malheureusement dans ce genre de cas bien particuliers les cours n’ont pas pu durer bien longtemps ; il aurait en effet fallu un professeur particulier rien que pour eux, et malheureusement cela m’était matériellement impossible.

Tout ça pour dire que je sais faire la différence entre les capacités de chacun, et que je ne vous raconte pas la galère que ça a été pour apprendre UN kata aux enfants !
Bien sûr il y a toujours des exceptions, des élèves qui en une fois retiennent un kata, juste avec la mémoire visuelle. Mais ce sont vraiment des exceptions.

Chacun apprend comme il peut bien sûr et je ne juge pas ça, attention, mais ce que je suis en train de dire c’est qu’à une époque, pour apprendre un kata j’en avais pour, disons, quelque cours ! Ça se comptait en cours.
Là, dans mon club, et ça se fait depuis des années, il me fallait une saison entière pour que les élèves assimilent un kata !
Il fallait, non-stop, reprendre à chaque fois depuis le début, cours après cours, parce que j’avais l’impression qu’ils oubliaient tout ! Comme si le disque dur était remis à zéro, alors que nous avions pourtant passé des heures sur un mouvement !

La première fois, je me suis dit « bon c’est pas grave, peut-être que je me suis mal exprimé », car attention, je ne jette pas la faute que sur les élèves, je peux tout à fait faire des erreurs, mal m’exprimer, je ne suis pas parfait !
Cela dit avec le recul, je pense avoir bien cerné l’évolution des choses, et je pense sincèrement qu’il y un gros problème au niveau de la compréhension chez certains enfants, à imputer très certainement à la surexposition des jeunes au numérique, aux écrans, et beaucoup moins avec le concret, le palpable.
Comme si les enfants n’avaient tout simplement pas transité par cette phase d’éveil, tout jeune, où nous sommes amenés à appréhender le monde, petit à petit, et à nous découvrir nous-mêmes.
J’éprouve une certaine inquiétude quant à cette évolution, car ce ne sont pas des cas isolés, bien au contraire il s’agit plutôt d’un phénomène de masse !

Tout cela pour dire que lorsque j’arrive en fin de saison, au moment du passage de grade, et que je suis devant l’élève qui a galéré pendant UNE SAISON entière à apprendre UN kata, et que je vois que cet élève, parce qu’on a sué mutuellement (je lui ai rentré le kata dans la tête en mode « lavage de cerveau » et lui, de son côté, a réussi à le retenir), et que je vois qu’il réussit son examen, le sourire aux lèvres et plein de fierté…
Je suis moi-même extrêmement fier, parce que je sais par où nous sommes passé, je sais que ça a été difficile, mais j’ai vu qu’il persévéré !

Il y a eu plein d’enfants comme ça qui ont galéré, mais qui ont fini par réussir leurs passages de grade.
Partant de là, vous n’imaginez pas ma déception quand je vois que cet élève, que j’ai poussé tant bien quel mal vers le haut, ne revient pas l’année suivante, sans aucune nouvelles. Sans même un simple « au revoir », à croire que je ne suis même pas digne d’une telle considération.
Ces exemples se comptaient à la pelle !

J’ai parlé des enfants, c’est un exemple, mais la situation est strictement identiques chez les ados et les adultes !

Tout au long de l’année des parents ou des élèves vous témoignent de l’intérêt, puis disparaissent du jour au lendemain !
Si encore ce n’étaient que des cas isolés, je serai amené à me demander si tout va bien pour eux, que rien de grave n’est arrivé. Mais vu que c’est systématique, quel constat tirer ?
Qu’étais-je pour ces personnes-là, qui se tenaient en face de moi… ?
Du moins, le peu de personnes qui étaient en face de moi, car il faut savoir que je n’ai jamais vu le visage de bon nombre de parents, qui du coup n’étaient même pas au courant des progrès de leurs enfants !

Bref, c’est l’époque qui veut ça. C’est devenu une époque où les gens ne persévèrent plus, comme je vous ai dit… Et donc, ça ne me convenait plus !

Les élèves irrespectueux, un comble

Autre point qui m’a mis les nerfs, et qui m’a tout particulièrement poussé à fermer mon club malgré les efforts investi… Le comportement irrespectueux de certains élèves.

Pour le coup, j’ai franchement vu de tout !

L’exemple typique concernait les cours d’essais, où des gens que je n’avaient jamais vu ni d’Ève ni d’Adam arrivaient dans mon cours puis ramenaient leurs science… Alors qu’ils n’avaient jamais fait d’arts martiaux ou de self-défense…!
Ils font tout mieux que tout le monde et pire… Ils t’enseignent !

Des anecdotes, j’en ai des dizaines, si ce n’est des centaines ! En voici un florilège…

Une personne était venu une fois en cours, puis me dit « Oui bonjour monsieur, je voudrais faire du Krav Maga, tout ça, mais je trouve qu’il y a quand même de grosses conneries avec les armes à feu, tout ça, enfin je vous montrerai… Je vous montrerai un petit peu ce qui va pas dans le Krav Maga », ce sur quoi je lui demande « est-ce que vous avez déjà pratiqué le Krav Maga ? », pour me voir répondre « non ! ».

Voilà donc le type de profils qui venaient régulièrement me solliciter. Vous comprenez bien que dans ces conditions, malgré toute la bonne volonté du monde, le courant ne peut pas passer !

Autre exemple de remarques qui m’insupportaient vraiment, pendant les explications.
Pendant les démonstrations techniques donc, j’expliquais aux élèves les mouvements, en prenant le temps d’expliquer et de présenter les choses au ralenti (bref, la base).
On peut bien sûr me poser des questions sur les techniques, vous allez vous dire « Oulala celui-là il est susceptible, on peut pas lui parler, on peut pas lui poser des questions »… Je suis désolé si je donne cette impression, mais ce n’est pas ça du tout !
Cela dit, il y a une manière de faire et de dire les choses ! Je ne demande pas qu’on me cire les pompes, je demande qu’on me respecte. Je suis professeur, il y a des élèves, et bien l’élève doit rester à sa place. Ne vient pas chez moi si tu comptes ramener ta science, en gros !

On peut en discuter évidemment, j’ai moi aussi beaucoup de choses à apprendre, mais quand j’enseigne, s’il-te-plaît, par respect tu te tais et tu écoute ce que j’ai à t’apprendre ! Et si ça te convient pas on en discute après !

Et bien non ! J’avais des élèves qui me stoppaient, qui me coupaient la parole en pleine explication (je rappelle que les techniques sont données au ralenti !), « et bien il m’attaque, tu fais ton blocage et tu frappe », et pendant que je parlais, certains élèves me disaient avec leur autre main « ouais mais là je peux te mettre une gifle ! ». Ou « là je peux te mettre un coup de boule ! », « oui mais là je peux te mettre un… ».
« Oui mais là », ça commençait toujours par ça, « oui mais là je peux te faire ça », « oui mais là l’agresseur il peux faire ça ».
Et excusez-moi pour les oreilles sensibles, mais comme j’aimais bien répondre à certains élèves, « oui mais si ma tante avait des burnes, ce serait mon oncle ! » (vers la fin, au début j’étais un peu plus politiquement correct). Voilà, je préférais tourner ça en rigolade !

Ce genre d’élèves j’en ai eu des dizaines, et ça se renouvelait chaque années ! Ils venaient par grappes, et ils m’emmenaient des fois leurs copains !

J’étais en fait victime de mon propre système, c’est-à-dire que quand on est embauché en CDI, comment faire pour gagner sa vie ? Et bien il fallait avoir des élèves ! Et comment faire pour gagner un peu plus, il fallait avoir plus d’élèves.

Et malheureusement au bout d’un moment, même si j’essayais de trier ceux qui vraiment me manquaient de respect au plus haut point (ceux-là étaient virés à coup de pied au cul, même si heureusement cela ne concernait que 3 ou 4 élèves au maximum par ans)… Je devais accepter les entre-deux, ceux qui se permettaient de péter plus haut que leurs culs, excusez-moi du terme une nouvelle fois !

Je devais les accepter et les avoir à côté de moi pendant que je pratiquais, pendant que j’enseignais.
« Et machin… », et vous avez beau leur expliquer une fois, vous avez beau reformuler une deuxième fois pour qu’ils comprennent mieux, ça ne rentre pas !

Non seulement ça ne rentre pas, mais ce genre de personnes s’inscrivent au deuxième cours ; je devais donc me les farcir deux fois par semaines !

Nouvel exemple, j’ai eu des personnes qui venaient et dès le premier cours, tout en me touchant le t-shirt (je ne suis pas quelqu’un de très tactile !), me disaient « dis-moi… On est obligé de passer la ceinture jaune ? On peut pas passer directement la ceinture orange ? ».

Et vous vous prenez ça en pleine tronche, et vous devez faire avec, vous devez composer avec ça.
Tu as envie de lui dire « non mais tu te fous de ma gueule !? », « tiens tu veux ma ceinture noire ? Tu va gagner des années comme ça, c’est rapide ! ».
Et bien non tu dois tempérer ! Parce que tu as un CDI, parce que tu gagne de l’argent avec ça, tu es obligé de tempérer, de lui expliquer, de l’éduquer. Jusqu’à ce qu’il te chie encore une autre connerie un peu plus tard dans le cours.

Et donc à un moment donné, je me suis retrouvé à faire un constat, je me suis dit « non mais attends, c’est toi le prof et tu va en cours pour ça… ? ».
Il y a des fois où je rentrais chez moi et où je déprimais (je vous jure que c’est la vérité) !

Je rentrais chez moi et je disais à ma femme « chérie, je suis éclaté ! Je suis fatigué, ils sont en train de me bouffer ma passion, et ils sont en train de me bouffer mon énergie… ».

Je suis épuisé de ce genre de personnes.

En somme, tout ces éléments ont pesés dans la balance.
On peut en rire, on peut dire « Mais Alexandre, tu te prends la tête pour rien ! », « Alexandre mets de l’eau dans ton vin ! ».

Alexandre a mis de l’eau dans son vin pendant des années, et chaque années ça recommence ! Ça recommence, ça recommence… Et de mon côté, je perds ma patience, je perds ma patience, je perds ma passion ! Je suis fatigué !

Je ne m’épanouissais plus dans mon propre club, vous imaginez bien qu’à un moment donné j’ai dis stop !

L’heure du bilan

Je vous ai parlé des points négatifs, maintenant j’aimerai tout de même vous parler des points positifs.

Je voudrais tout d’abord m’adresser à tous les élèves qui ont appris la nouvelle très récemment. C’est une nouvelle qui, je le sais, vous a beaucoup surpris dans la mesure où je ne vous y avais pas préparé, et je suis désolé par rapport à ceci.

Je sais qu’il y en a certains qui m’en veulent, et vous en avez tout à fait le droit

J’espère avec ces quelques explications que vous comprenez peut-être un peu mieux mon point de vue.

Sachez que je ne vous oublierai jamais. J’ai passé de merveilleux moments en votre compagnie, c’est vous qui m’avez fait tenir aussi longtemps.
Malheureusement… C’est un tout, comme vous avez compris, et ça n’a pas suffit pour me faire garder ce système associatif, ce club.
En revanche, et je vais en parler juste après, mais vous verrez qu’il y a des alternatives, on va se retrouver ! Pour ceux qui veulent vraiment continuer avec moi, on va se retrouver très prochainement et je vais vous donner d’autres possibilités pour continuer à évoluer dans votre pratique. Un système différent, c’est sûr, mais qui me permettra de faire les choses autrement.

Au final j’ai tiré un petit peu le bilan des choses positives et négatives que m’apportait ce club, sous cette forme-là en tout cas, et malheureusement il y avait plus de choses négatives que positives.

Et donc ces derniers temps j’ai pris un peu du recul sur ma vie et je me suis dit « est-ce que c’est vraiment ça que tu veux pour toi, pour ton avenir, avoir un club et continuer comme ça ? », sachant que, c’est mon avis toujours, l’époque ne va pas aller en s’arrangeant, et je pense pas que les gens vont s’éduquer du jour au lendemain, je pense que ça va être plutôt le contraire.

Quand je vois la nouvelle génération (en général attention, je vous ai dit, il y a des élèves qui sont merveilleux et très bien éduqués, et bravo aux parents), je pense que ça ne va pas aller en s’arrangeant, et donc je me suis dit « est-ce que c’est vraiment ça que tu veux pour plus tard ? Est-ce que tu veux prendre 10Kg de plus, encore ? Tu va arriver à 20Kg et compagnie », bref, j’ai dû peser le pour et le contre, et j’ai donc cherché un système qui me permettrait de « séparer le bon grain de l’ivraie » comme on dit.

Je ne pouvais plus supporter ce système où je devais constamment mettre de l’eau dans mon vin, où les efforts étaient à sens unique, tout ça pour avoir plus d’élèves et gagner plus d’argent, pour espérer faire perdurer mon CDI, …
Je me voyait changer, devenir une autre personne ! Je ne me reconnaissais même plus ; à un moment donné j’étais obligé de mettre ce qu’on appelle un masque social, pour pouvoir plaire aux autres, de façon à ce que les gens ne se vexent pas à la moindre remarque.

À un moment donné on se transforme ! Les gens changent, dans le bien ou le mauvais, et je me rend compte que j’étais en train de « sombrer » avec ce système !

Je sais que ce que je vous dit peut paraître grave, je sais que vous allez vous dire « Olala, il en fait des tonnes ! ». Je vous donne mon opinion, je vous l’ai dit, et ce que je ressens ! Libre à vous de me croire ou non, après.

Je n’avais pas envie de devenir cette personne-là qui, excusez-moi du terme, se « prostitue » pour avoir plus d’élèves, avoir plus d’argent.

Nouvelles perspectives

Derrière chaque peurs se cachent des opportunités.
Est-ce que j’ai eu peur de fermer mon club ? Bien entendu ! Ne serait-ce que financièrement parlant, je m’assoie tout de même sur 1000€ par mois, 1000€ de moins qui vont rentrer sur mon compte en banque, et ça il faut l’assumer, il faut savoir ce qu’on veut, il faut savoir être aligné avec sa mission de vie, et je pense qu’il faut savoir quitter du bon pour du meilleur.

Mais ne vous inquiétez pas les amis, maintenant que je n’aurait plus le club à gérer je vais avoir beaucoup plus de temps libre et je vais pouvoir m’occuper encore mieux de vous.

Je vais donc vous dire un petit peu ce qu’il va se passer pour moi à l’avenir.

Premièrement mes vidéos youtube ne vont pas s’arrêter ! Ne confondez pas tout les amis, j’ai reçu des tas de messages disant « Olala Alexandre, c’est dommage j’adorais tes vidéos, c’est dommage que tu fermes ton club », ça n’a rien à voir ! Mon club ferme, certes, le contenant ferme, mais le contenu survit !

Donc les vidéos youtube vont continuer, ça c’est la première chose !

Je vais continuer à dispenser des cours, je vais continuer à dispenser mon enseignement pour ceux qui souhaitent me suivre, donc si vous voulez que l’on se retrouve lisez bien ce qu’il va se passer.

Je ne créerai plus de club, vous avez compris que le système associatif n’est plus pour moi, par contre l’aventure va continuer sous forme de stages et de cours particuliers à la demande, donc n’hésitez pas à venir vers moi.
Vous pouvez me contacter à l’adresse contact@karatederue.fr.

Je pense que de dispenser mon enseignement sous forme de stages va aussi me permettre d’évoluer en tant qu’être humain, en tant qu’individu ; je pense que ce sera l’occasion de me connecter à d’autres personnes, j’espère rencontrer d’autres pratiquants de différents styles, d’échanger, de me faire progresser moi, de vous faire progresser vous, dans un cercle vertueux en lequel, quoiqu’il arrive, je crois toujours !
Si ce n’était pas le cas j’aurai arrêté mon enseignement, mais vous imaginez bien que c’est une partie intégrante de ma vie, c’est ma drogue ! Et il me tarde déjà de faire mes premiers stages avec vous les amis !

Les cours particuliers, me connecter avec d’autres personnes, voyager un petit peu, … J’avais besoin de me libérer un petit peu de ces chaînes (car mine de rien, je me sentais un petit peu enchaîné à mon club), et je pense que cette voie-là m’ouvrira de nouveaux horizons !

Donc mes cours vont continuer sous forme de stages, de cours particuliers, et également pour ceux qui ne peuvent pas venir directement avec moi, sous forme de formations en ligne.

D’ailleurs à ce propos je profite de l’occasion pour VRAIMENT remercier du fond du cœur tous mes clients, vraiment milles merci à tous les membres de mes formations en ligne ; vous êtes des dizaines et des dizaines chaque mois à commander mes formations en ligne et j’ai d’excellents retours sur ça, donc merci du fond du cœur.
Je suis vraiment fier d’avoir su réaliser un contenu de qualité à la hauteur tant de vos attentes que des miennes, et je ne compte bien entendu pas relâcher le rythme.

Pour ceux qui sont intéressés par ce genre de contenus, vous pouvez retrouver mes formations en ligne sur le site www.boutique-kdr.fr, vous y trouverez toutes les informations si vous souhaitez rejoindre les centaines de membres qui m’ont fait confiance au travers de mes formations en ligne.

Voilà donc une page qui se tourne pour moi dans ma carrière martiale, un petit virage comme je vous ai dit, ça n’est certainement pas un adieu, ce n’est même pas un au revoir, c’est juste un « à tout-à-l’heure ! » puisque l’aventure continue, je ne compte pas m’arrêter là, j’ai encore pleins de choses à apprendre, j’ai encore pleins de choses à partager avec vous, mes amis, je compte continuer comme je vous ait dit à me former avec d’autres experts dès que j’aurai l’occasion et les finances ; vous êtes des dizaines de milliers à me suivre sur ma chaîne youtube, sur les réseaux sociaux, sur Internet, vous avez été des millions ! Des millions à visionner mes vidéos !

…Merci ! Merci du fond du cœur !

Message à l’attention de ma communauté

J’aimerai maintenant m’adresser à toi, qui fait partie de ces gens-là. Toi qui me soutiens, toi qui fait partie de ma communauté, j’aimerai te dire un message simple, mais ça me vient vraiment du fond du cœur.

Peu importe les difficultés que tu rencontre, peu importe ce que les gens disent de toi, peu importe les bâtons qu’on t’a mis ou qu’on va te mettre dans les roues… Ça peut venir de tes connaissances, ça peut venir de tes amis et parfois même de ta propre famille ! Crois toujours en tes rêves, et continue de croire en toi !

Donne-toi les moyens de réussir ! Travaille très dur, relève-toi à chaque échecs, relève-toi à chaque fois que tu tombes ou qu’on t’a fait tomber ! Continue toujours d’avancer !

Continue d’être une meilleure version de toi-même tous les jours ! Continue à tracer ta route en respectant les autres !

Si tu es bon dans ton domaine, tu va réussir ! C’est une question de temps ! N’abandonne jamais !

La suite très bientôt

Voilà les amis, on arrive au terme de cet article ! Je vous remercie une nouvelle fois pour votre attention, il me tarde déjà de vous retrouver dans mes futurs stages et cours particuliers, et dans mes formations en ligne pour ceux qui le souhaitent !

Si vous souhaitez être tenu informé de mon actualité, les stages, les cours particuliers, etc… Je vous invitent à vous abonner à ma newsletter, et puis quant à moi je vais vous dire une chose très simple : Je vous aime très fort, encore merci beaucoup de votre confiance et puis je vous dit à très bientôt pour de nouvelles aventures ! Ciao !

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