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Pourquoi FRAPPER avec les MAINS OUVERTES en SELF DÉFENSE

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Les bons vieux coups de poings ont fait leurs preuves. Ce sont d’ailleurs les attaques les plus fréquentes, très loin devant n’importe quelles autres types de percussion. Pour autant, il y a d’autres manières d’utiliser vos mains, moins traumatisantes et tout autant efficaces (voire plus selon la zone impactée).

Patate de forain VS gifle

Le succès du coup de poing tiens en plusieurs facteurs, et étonnamment l’un d’eux est sociologique si l’on puis dire.

Caricaturons un peu les choses : Le gros coup de poing qui tâche est viril, il est puissant et est censé envoyer au tapis sans préambule (du moins… C’est la théorie !). C’est l’arme des mâles alpha, du coup !
A contrario, la gifle est à réserver aux cours de récrés ou aux fillettes. Ça n’a rien d’impressionnant. Ça fait brouillon. Exit l’image de l’homme viril !

L’imaginaire collectif est pourtant bien éloigné de la réalité, car une attaque main ouverte peut réellement être dévastatrice… Et plus efficace selon les situations.

L’un des avantages d’une attaque à mains ouvertes réside dans la superficie de frappe, bien plus étendue.

Un bon coup de poing doit être donné avec les kentos, pour réduire la surface d’impact au maximum et occasionner ainsi un maximum de dégâts sur une zone très précise, généralement la mâchoire (pour les connaisseurs, point n°5 du méridien de l’Estomac). Le coup aboutit souvent à un KO si bien exécuté.

Une « gifle » (entre guillemets, car il y a plusieurs manières d’attaquer avec une main ouverte, que ce soit avec la paume, la main en creux, ou encore tout simplement avec les doigts), elle, aura une zone d’impact plus large, donc plus de chance de toucher une zone sensible.

A priori cela semble toutefois être un désavantage en terme de puissance car l’onde de choc sera moins concentrée et causera donc moins de dégâts, le tout sur une zone plus large.

Encore une fois tout est affaire de situation.

Savoir donner (une gifle)

En terme de puissance déployée, un coup de poings ou une gifle mobilisent la même masse, à une vitesse sensiblement équivalente. La différence majeure entre ces deux attaques réside dans la zone d’impact comme nous l’avons expliqué plus haut.

Avantage pour le coup de poing ? Pas nécessairement.

N’oublions pas que dans la rue, il n’y a pas de protections de combat !

Le grand inconvénient d’un coup de poings réside dans les risques élevés de blessures (fractures des os métacarpiens généralement), pour un résultat aléatoire si le coup n’est pas suffisamment précis.

Et nous ne parlons là que des percussions os contre os. Imaginez un instant percuter un mur après vous êtes loupé…

Or une main invalidée peut faire basculer l’issue d’un affrontement, si le premier coup n’a pas été décisif.

esquive d'un coup de poing
Un coup de poing raté, et c’est le drame !

Une frappe main ouverte présente bien moins de risques, si ce n’est celui de se tordre un doigt (ce qui n’est pas du tout agréable non plus !).
De plus, la paume étant une partie charnue absorbant bien les chocs, il devient envisageable de percuter des zones dures, donc l’intégralité du visage.

Du fait de sa large zone de frappe (et bien que la puissance à l’impact soit plus diluée), il devient possible d’impacter des zones sensibles en profondeur et causer de vrais dommages.

Une main ouverte est également plus polyvalente en pratique, pour alterner rapidement entre paume, main en creux (pour perforer les tympans par exemple, par surpression) ou doigts (pour les yeux par exemple), voire tout simplement pour créer une gêne visuelle en masquant partiellement la vue d’une main.

Dans le feu de l’action, garder les mains ouvertes peut également créer des opportunités, comme des saisies vestimentaires ou des clés.

Enfin, petit bonus très appréciable, une contre-attaque main ouverte est bien mieux perçue par les juges en cas de procès, contrairement à un coup de poing. Tout est bon à prendre.

En somme, s’habituer aux frappes mains ouvertes, c’est se donner de nouvelles possibilités tout en ménageant ses blessures potentielles.

Certes en self-défense nous recherchons le « moins pire », et il y aura vraisemblablement des dégâts en combat, mais rien n’empêche de limiter la casse tant que faire se peut, lorsque cela ne se fait pas au détriment de l’efficacité.



La « fracture du boxeur » en détail: https://www.msdmanuals.com/fr/professional/blessures-empoisonnement/fractures/fractures-du-col-des-m%C3%A9tacarpiens-hormis-le-pouce

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