Pourquoi faut-il « jouer le jeu » à l’entraînement sans être trop « complaisant » ?

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Dans cette vidéo issue de la formation en ligne « Étude Martiale 8 : Survie au sol », vous allez découvrir pourquoi votre partenaire doit « jouer le jeu » à l’entrainement, sans pour autant être trop complaisant.

« Jouer le jeu »

Dans le cadre d’un entraînement, il est important de toujours penser à une chose : votre partenaire qui joue l’agresseur a tous les droits, c’est-à-dire que si vous travaillez avec une personne et que vous lui dîtes « vas-y, étrangle-moi », c’est exactement ce qu’il va faire : vous étranglez tout en serrant fort et en se protégeant : il peut faire ce qu’il veut, il n’y a pas de problème !

Mais à partir du moment où vous mimez une frappe dangereuse, il doit se détendre et relâcher la pression, c’est important ! Pourquoi ? On ne s’en rend pas forcément compte sur le moment mais si vous lui mettez une main au visage, il se peut que vous touchiez un œil ou autre partie sensible. Sauf si vous loupez votre « cible », votre partenaire/adversaire n’a pas de raison de lâcher, dans l’idée.

Plan A / Plan B

En général, votre partenaire aura pour réflexe de protéger ses parties génitales, ce qui fait une cible en moins. De ce fait, si le plan A ne marche pas, vous n’allez pas attendre 10/15/20 secondes pendant qu’il vous étrangle pour réagir et essayer un plan B…

Donc, le plan A ne marche pas, vous essayez d’attraper la nuque, de le taper, éventuellement de lui crever un œil, mais vous essayez de faire un plan B : c’est tout cela qu’il faut comprendre !

Vous n’êtes pas là pour vous faire mal ou vous blesser mais dès lors que vous avez touché – ou mimé – une frappe sur une zone sensible, détendez-vous pour que votre partenaire puisse travailler, sinon il risque d’y avoir des soucis et ce n’est pas le but des entraînements. C’est cela que je veux vous faire comprendre.

Aussi, il existe des élèves qui font exprès d’embêter et de compliquer le travail de leur partenaire : par exemple, l’un va lui donner 20 frappes génitales mais l’autre va faire « les gros bras » pour rendre l’exercice plus complexe… « Enlève ta coquille mon grand et on joue ! »

Ne pas être trop complaisant

« Il t’a à peine touché » – « Oulala, ça marche » Non ! Ne soyez pas trop complaisant, ce n’est pas rendre service à votre partenaire, qui va rentrer chez lui et dire « chérie, je suis fort en self-défense, ne t’inquiète pas, je te protège » !

Voilà pourquoi, si vous connaissez (un peu) votre partenaire, il ne faut pas hésiter à serrer un peu et ne pas lui rendre l’exercice trop facile. Si vous ne vous connaissez pas, apprenez à faire connaissance d’abord, avant de commencer à vous taper et vous étrangler.

Toutes les façons de pratiquer peuvent être bénéfiques : par exemple, si vous voulez pratiquer un peu dur, il n’y a pas de problème mais avec l’accord de votre partenaire ; Par contre, dès qu’il y a une frappe dangereuse, jouez le jeu, sinon, ce n’est plus logique.

Cela ne veut pas dire que dans la rue, vous allez mettre K.O votre agresseur à coups sûrs, mais en général, avec un doigt dans l’œil, la personne va se détendre…

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