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Défense contre un ÉTRANGLEMENT GUILLOTINE [Self défense]

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L’étranglement « guillotine » est une technique de type respiratoire ou sanguine selon que la pression soit exercée au niveau de la carotide ou de la trachée.

Une telle technique est très dangereuse et peut faire perdre connaissance en l’espace de quelques secondes, voire provoquer la mort si la pression est maintenue trop longtemps.

Redoutable en combat comme dans la rue, elle est cependant très difficile à placer en situation réelle, comme toutes les techniques de contrôles trop complexes qui sont rarement adaptée au contexte urbain.

L’étranglement guillotine est rarement employé par les agresseurs dans la rue car c’est une technique de circonstance. Et si, justemment, les circonstances s’y prêtent et que VOUS en faite les frais ?

Passons en revue les options.

Étranglement surprise : Une situation à haut risque

L’exemple typique utilisé en cours pour illustrer la technique est le scénario dans lequel vous vous agenouillez pour faire vos lacets et qu’un agresseur vous étrangle en guillotine dans ce laps de temps. C’est une situation « clichée », mais qui permet de bien décomposer les étapes de la riposte en salle.

Bien entendu, le meilleur conseil que l’on puisse vous donner est de rester vigilant en toutes occasions et de maintenir systématiquement une zone de sécurité, en extérieur. Pour qu’une personne parvienne à s’approcher suffisamment près de vous pour effectuer ledit étranglement, cela implique que vous soyez totalement à l’ouest !

Admettons.

Nous allons rester sur l’exemple des lacets, comme à l’entraînement. Dans ce cas de figure, l’agresseur a enroulé son avant-bras autour de votre cou et compresse votre trachée ou votre carotide avec l’intention, a minima, de vous faire perdre connaissance, ce qui arrivera vraisemblablement dans les secondes à venir si vous ne réagissez pas immédiatement.

Les conséquences peuvent être extrêmement graves.

En stoppant l’afflux sanguin par pression sur la carotide, le cerveau ne sera en effet plus irrigué et, par interruption de l’oxygénation, se mettra « à l’arrêt », si l’on peut dire. La syncope survient plus ou moins rapidemment selon la pression exercée (on parle ici de secondes).

Quant à l’action sur la trachée, elle parle d’elle-même : En comprimant cette voie respiratoire, vous suffoquez et perdez connaissance. Le principe est le même mais les dégats sont différents.

Dans tous les cas une chose est sûre : La technique peut être mortelle (littéralement), que ce soit en raison d’un maintiens prolongé de la technique ou d’une compression trop appuyée de la trachée.

Des séquelles sont souvent à prévoir dans le cas bienheureux où vous auriez survécu.

Respirer, riposter

Comme toujours en self-défense, il faut neutraliser le danger le plus immédiat, en l’occurence la compression des voies respiratoires/circulatoires.

Il n’y a guère besoin de détailler la réaction appropriée dans une pareille situation, car ce sera l’instinct premier de toute personne normalement constituée : Dégraffer le bras qui serre le cou, par un mouvement de double préhension et de dégagement vers le torse.

agresseur effectuant un étranglement guillotine et victime se dégageant de la prise, les deux mains agrippant l'avant-bras

Plus facile à dire qu’à faire selon le gabarit de l’agresseur ! C’est pourquoi si vous sentez une trop forte résistance il est essentiel de « détendre » l’indélicat comme nous en avons le secret, par une ou deux percussions appuyées au génital (et plus si affinité).

La situation s’y prête normalement, car cette zone est très accessible dans la configuration que nous avons décrite plus haut.

Il est dès lors possible de dégraffer le bras avec plus de facilité, et sortir de l’étau.

La sortie à proprement parler, telle que proposée dans la vidéo du jour, consiste à garder le contact avec le bras de l’agresseur (que nous avons conservé serré contre nous), plus précisément au niveau de son coude, et de se remettre en position debout tout en enroulant le bras dans le sens contraire de l’articulation de l’épaule (cf. vidéo pour une meilleure compréhension de la technique).

À partir de là, priorité à la fuite naturellement, non sans vous être rappelé (si possible) au souvenir de l’agresseur à la faveur d’une percussion de votre cru, par politesse (nous sommes civilisés !) mais surtout histoire d’amoindrir sa capacité à vous poursuivre pendant que vous vous échappez.

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